8 févr. 2009

Moai de Rapa Nui


L'espace Fondation EDF nous amène cette fois-ci dans le monde des Pascuans. Cette exposition nous raconte comment quelques Polynésiens originaires des Marquises sont arrivés sur Rapa Nui (l'île de Pâques) aux alentours de l'an mil. L'emplacement de cette île fait que sa biodiversité est très pauvre. Les courants marins et les vents ne sont pas favorables à l'arrivée de nouvelles espèces tant animales que végétales. Toutefois une forêt recouvre ce bout de terre mais avec peu d'arbres fruitiers. Les nouveaux habitants sont donc arrivés avec des légumes, fruits et animaux pour lancer l'agriculture nécessaire à leur survie.
Une société s'installe et prospère avec ces différentes classes (prêtres, nobles, serviteurs, experts) rassemblées autour d'un roi. La religion occupe une place importante dans la vie des Pascuans. Pour représenter leurs dieux, ils vont construire des statues de pierre (Moai) pouvant mesurer jusqu'à 22 mètres de haut. Les plus grandes sont transportées de la carrière aux bords de l'île en les faisant glisser sur des rondins de bois. Elles sont ensuite relevées dos à l'océan grâce à un système de leviers. Les autres statues sont laissées dans leur niche à même le sol ou placées sur des monticules.
Malheureusement, une grande transformation va complètement modifier leur mode de vie. En effet, suite au phénomène El Nino, l'île va subir une terrible sécheresse d'une quarantaine d'années qui va décimer la forêt. Ne pouvant plus construire de pirogues pour la pêche, les habitants sont dans le même temps bloqués sur leur île sans espoir de pouvoir en partir. Les jardins autrefois protégés par l'ombre forestière ne sont plus aussi productifs également.
Aux 18è et 19è siècles, les bâteaux européens vont accoster chacun à leur tour, apportant épidémies et faisant des esclaves. La population se réduit fortement.
Pour en connaître plus sur l'histoire de Rapa Nui, n'hésitez pas à vous rendre à cette belle exposition...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

c'est dommage qu'elle se termine déjà, j'aurais bien aimé y aller....