2 mai 2009

Expos peintures

Je suis allé faire deux expositions de peinture ces dernières semaines :

Une image peut en cacher une autre :

Cette exposition a lieu au grand palais. Elle renferme des oeuvres sur lesquelles certains éléments sont à découvrir après avoir détaillé les toiles : des têtes se transforment en nuages ou en rochers, des chouettes sont cachées, des images sont inversées...
Les maîtres de cet art sont Arcimboldo (qui crée des visages à l'aide de fruits, de fleurs...) ou Dali et ses tableaux surréalistes.
Il faut prévoir un long moment pour faire le tour de cette exposition si l'on veut trouver ce que cachent les oeuvres.


Kandinsky :

Kandinsky est une peintre russe qui s'est reconverti à la peinture après avoir fait des études de droit. Il part étudier en Allemagne où il commence son nouveau métier. Il expose ses premières toiles au style naturaliste. Il s'échappe rapidement de ce style pour donner plus d'importance aux couleurs et aux obliques. Plus tard, il étudiera à Bauhaus la peinture géométrique. Le tableau sur la gauche (jaune rouge bleu) en est l'oeuvre principale. Les formes géométriques en jaune font place aux courbes en se déplaçant dans le rouge et le bleu.
Cette exposition recouvre de nombreux tableaux de l'artiste à travers les différents styles abordés. On peut ainsi découvrir l'évolution de sa peinture tout au long de sa vie.

25 avr. 2009

Nouvelle Zelande (suite)

De Wellington, nous avons pris un ferry pour une traversée du détroit de Cook de 3 heures afin d' atteindre Picton sur l'île du Sud (ou île de Jade).




Depuis cette petite ville portuaire, nous allons marcher toute une journée sur le Queen Charlotte Walking Track, sur un chemin longeant les crêtes de collines formant des langues de terre plongeant dans la mer. Les paysages sont splendides. Nous sommes accompagnés d'oiseaux, de criquets et de papillons sur notre route. En rentrant à l'hôtel par bâteau-taxi, nous sommes escortés par des dauphins.

Enchantés par ce programme, nous décidons de mettre le cap sur Marahau pour une randonnée dans le parc national Abel Tasman (explorateur néerlandais ayant dévouvert la NZ au XVIIè siècle).

Nous avons encore une fois la chance de voir des oiseaux (comme le pukako et le weka) que nous ne risquons pas de croiser par chez nous.

Nous longeons ensuite la côte ouest vers le Sud. Nous faisons un arrêt aux pancake rocks où la mer pénètre dans des grottes sous-marines pour ressortir en geyser dans un bruit de tonnerre (c'est ce que l'on appelle les blow holes).

Nous arrivons ensuite dans une région où les glaciers se trouvent à proximité de la mer. Nous posons nos bagages à Franz Josef Glacier. Le temps dégagé nous permet de faire un baptême d'hélicoptère au-dessus du glacier, avec un arrêt de 10 minutes au sommet. Cette excursion a vraiment été le clou de notre séjour !

Un dernier stop au lac Matheson nous assure un panorama sur les glaciers des alentours.

Notre but est d'atteindre les fjords du ud de l'île. Plusieurs étapes seront nécessaires avant d'y arriver :
- Wanaka est une charmante petite ville au bord d'un lac. Nous profitons de la vue depuis le sommet du Mont Iron.
- Queenstown est l'endroit en NZ où il est possible de faire toutes les activités en plein air inimaginables.

Te Anau est notre point de départ pour la croisière dans les Doubtful Sounds. Un bus nous amène au bord d'un lac couvert par la brume matinale. Un premier bâteau nous fait traverser ce lac pour arriver à une station hydroélectrique souterraine que nous visitons. Puis nous prenons un beau grand bâteau pour 2 heures de croisière dans les fjords.

Après cette journée, nous décidons d'aller plus au nord voir les Milford Sounds qui sont plus étroites et escarpées que ses voisines Doubtful Sounds. La météo n'est malheureusement pas de notre côté, nous en repartons donc assez rapidement pour nous rendre au lac Tekapo qui est d'une couleur bleu turquoise.

Notre périple se termine par Christchurch et la péninsule d'Akaroa, à l'Est de l'île du Sud.
Akaroa est la ville où les Français se sont installés à l'arrivée du navire Compte de Paris en 1840. C'est pourquoi un bon nombre de restaurants, de rues, de maisons portent des noms français.


16 avr. 2009

Nouvelle Zelande

Je reviens de 4 semaines de vacances dans ce pays fabuleux qu'est la Nouvelle Zélande.
Je vais donc vous exposer dans les grandes lignes les principales étapes de ce séjour avec Clairette.

L'île du Nord (ou île fumante)

Arrivés à Auckland, nous prenons la voiture pour aller en direction de Rotorua. Première impression : ça sent l'oeuf pourri ! En effet, cette ville regorge de boues bouillonnantes, eaux bouillonnantes issues de l'activité volcanique.




Après un stop garage pour changer la batterie de la voiture de location qui est HS, nous allons visiter un centre pour kiwis pour en apprendre davantage sur cet oiseau. Il faut savoir qu'avant l'arrivée des Européens, la Nouvelle Zélande était un paradis pour les oiseaux. En effet, ils n'avaient pas de prédateurs autres que les rapaces car les mammifères et serpents ne vivaient pas sur ces îles. Avec l'introduction des furets (pour se débarrasser des lapins) et des oppossums (pour leur fourrure), le malheur des oiseaux qui ne volaient pas (comme le kiwi) commençait. Maintenant 95% des petits se font manger chaque année. D'où la création de centres de préservation qui recueillent les oeufs et élèvent les petits.


Nous nous dirigeons ensuite vers un village maori où nous observons une cérémonie de bienvenue entre tribus, l'art du tissage et de la sculpture sur bois.

Le lendemain, direction Wai-O-Tapu, haut lieu de la manifestation volcanique. Au programme : lacs multicolores (jaune, vert, orange...), boues bouillonnantes violettes, cratères fumants...

Nous continuons ensuite notre route vers le sud vers le lac Taupo pour de petites randonnées le long d'une rivière et sur le mont Tauhara

Cela nous permet de nous échauffer avant de partir pour le Tongariro Crossing pour une ascension de volcans dont les sommets seront cachés par une bonne couche nuageuse. Un heureux coup de vent nous dégagera le cratère rouge et les lacs d'émeraude pour quelques minutes que nous passerons à mitrailler de photos le paysage. La descente se fera sous une pluie battante et un vent à décorner les boeufs.

Après une pause à Ohakune, les derniers jours sur l'île du Nord se passeront à Wellington (la capitale). Le beau temps nous permettra de visiter la ville et son bâtiment emblématique (beehive hébergeant le parlement), les jardins botaniques, le musée Te Papa, une petite île de la baie ainsi que le parc qui surplombe la ville.

28 févr. 2009

Our body, à corps ouvert...


A l'espace 12 Madeleine, cette exposition montre de véritables corps et organes humains conservés par plastination. Ce procédé remplace les fluides corporels par des polymères afin de conserver un spécimen anatomique solide et durable. Ceci permet donc de pouvoir étudier les différentes fonctions du corps.

En entrant dans la première salle, on découvre un corps allongé découpé en tronçons verticaux. Suivront plusieurs pièces dédiées chacune à une fonction vitale :
  • système musculo-squelettique où l'on observe les os, les articulations, les muscles
  • système nerveux : central (cerveau, cervelet, moelle épinière) et périphérique (nerfs)
  • système uro-génital
  • système respiratoire
  • système digestif
  • système cardio-vasculaire
Cette exposition intéressera tout ceux qui veulent en apprendre plus sur le corps humain. Hypocondriaques s'abstenir...

15 févr. 2009

Je serai toujours là pour te tuer...


Petite soirée sympa au théâtre du Funambule à Montmartre.

Helen vit à la campagne. Elle a embauché Simon pour qu'il effectue une mission qu'elle ne peut se résoudre à réaliser elle-même : se tuer. Simon signe un contrat stipulant qu'il doit accomplir sa tâche sans la prévenir à l'avance, sans douleur et avant la fin de l'été. Elle décide cependant de faire plus ample connaissance avec Simon avant qu'il passe à l'action. Helen demande donc une semaine de délai avant l'inévitable. Cette semaine sera inoubliable pour l'un comme pour l'autre.

Ce thriller amoureux alterne entre moments de rires et d'émotion.

8 févr. 2009

Moai de Rapa Nui


L'espace Fondation EDF nous amène cette fois-ci dans le monde des Pascuans. Cette exposition nous raconte comment quelques Polynésiens originaires des Marquises sont arrivés sur Rapa Nui (l'île de Pâques) aux alentours de l'an mil. L'emplacement de cette île fait que sa biodiversité est très pauvre. Les courants marins et les vents ne sont pas favorables à l'arrivée de nouvelles espèces tant animales que végétales. Toutefois une forêt recouvre ce bout de terre mais avec peu d'arbres fruitiers. Les nouveaux habitants sont donc arrivés avec des légumes, fruits et animaux pour lancer l'agriculture nécessaire à leur survie.
Une société s'installe et prospère avec ces différentes classes (prêtres, nobles, serviteurs, experts) rassemblées autour d'un roi. La religion occupe une place importante dans la vie des Pascuans. Pour représenter leurs dieux, ils vont construire des statues de pierre (Moai) pouvant mesurer jusqu'à 22 mètres de haut. Les plus grandes sont transportées de la carrière aux bords de l'île en les faisant glisser sur des rondins de bois. Elles sont ensuite relevées dos à l'océan grâce à un système de leviers. Les autres statues sont laissées dans leur niche à même le sol ou placées sur des monticules.
Malheureusement, une grande transformation va complètement modifier leur mode de vie. En effet, suite au phénomène El Nino, l'île va subir une terrible sécheresse d'une quarantaine d'années qui va décimer la forêt. Ne pouvant plus construire de pirogues pour la pêche, les habitants sont dans le même temps bloqués sur leur île sans espoir de pouvoir en partir. Les jardins autrefois protégés par l'ombre forestière ne sont plus aussi productifs également.
Aux 18è et 19è siècles, les bâteaux européens vont accoster chacun à leur tour, apportant épidémies et faisant des esclaves. La population se réduit fortement.
Pour en connaître plus sur l'histoire de Rapa Nui, n'hésitez pas à vous rendre à cette belle exposition...

1 janv. 2009

Un point c'est tout !

Après 'sexe, magouilles et culture générale' et 'toc toc', voici donc la nouvelle pièce de Laurent Baffie.

Un point c'est tout rassemble un groupe de personnes participant à un stage de 2 jours pour récupérer des points sur leur permis de conduire. 2 animateurs (Patrick Préjean et Alain Bouzigues) essaient de faire prendre conscience des dangers de la route à leurs stagiaires. Parmi les mauvais conducteurs se trouvent un nain, une star du rap, un routier, un motard, un travesti et j'en passe... L'ambiance est tantôt électrique, tantôt fleur bleue mais surtout humoristique.


Très bonne soirée au théâtre du palais royal.

Bonne Année 2009



Je souhaite une très bonne nouvelle année 2009 à tous mes fabuleux lecteurs (si nombreux !).

18 oct. 2008

Week-end en Italie

Après avoir visité Rome il y a 4 ans, c'est en Toscane que j'ai posé mes valises pendant 4 jours.



Au programme :

- Florence : sa place du dôme, son campanile, son baptistère (porte du paradis), son ponte vecchio (vieux pont portant de petits magasins), son musée des offices (la naissance de Vénus et le Printemps de Botticelli), son église Santa Croce et j'en passe...



- Sienne : sa place du dôme et son campanile noir et blanc, sa piazza del campo où se déroule tous les ans le palio (course de chevaux où chaque jockey défend les couleurs d'un quartier de la ville) ...

- Pise : sa célèbre tour penchée, sa cathédrale et son baptistère


Toutes ces visites nous ont creusé l'appétit. Heureusement, les bons retaurants nous servaient de bons antipasti, veau au champignons arrosé de chianti. Et les glaciers que l'on peut trouver tous les 50 mètres environ ont un choix phénoménal de parfum (figue, ananas, melon...).

Vraiment une destination à faire...

4 oct. 2008

Cartier Cesar


La fondation Cartier se situe non loin de la place Denfert Rochereau dans le XIVè arrondissement. Ce bâtiment a été réalisé par Jean Nouvel (Institut du monde arabe, musée du quai Branly...) en 1994. Les façades sont en verre ce qui permet de profiter du jardin en même temps que de l'exposition.
J'ai pu m'y rendre pour voir le travail du sculpteur César Baldaccini (dit César) dont certaines oeuvres se trouvent sur le parvis de la Défense ou à Séoul où il a placé un pouce de bronze de 6 mètres de haut.
L'exposition se divise en 3 thèmes : les empreintes humaines, les expansions et les compressions.
  • César est amené à étudier les empreintes humaines lorsqu'il est convié à participer à La main, de Rodin à Picasso. Il travaille sur la reproduction de son pouce à différentes échelles et sur des matériaux aussi divers que le marbre, le bronze, l'aluminium ou le cristal de baccarat. Les autres représentations physiques présentées sont des poings ou des seins.
  • En cherchant à alléger ses oeuvres, César se penche sur la mousse de polyuréthane qui conduira à la naissance des expansions. Il crée des formes lors des coulées de plastique mou coloré, en les juxtaposant, les superposant ou en plaçant des objets en dessous. Il peut ensuite tailler la masse solidifiée.
  • En allant chercher du matériel sur lequel travailler dans les casses automobiles, il se passionne pour les énormes presses broyant les voitures pour les mettre en cubes. Il utilisera cette méthode pour ces compressions dont la statuette fétiche des acteurs est une reproduction.